L'Ordre National du Mérite
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Notre devise
"Honneur - Solidarité - Mémoire"
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Notre devise
"Honneur - Solidarité - Mémoire"
L'Ordre National du Mérite est un ordre honorifique français institué le 3 décembre 1963 par le Général De Gaulle.
Le 27 juillet 1972, est créée la « Société d’Entraide des membres de l’Ordre National du Mérite », devenue le 26 octobre 1974 « Association Nationale des Membres de l’Ordre National du Mérite ». Le 28 janvier 1987 paraît au Journal Officiel le décret reconnaissant l’utilité publique de l’association.
L’Ordre National du Mérite récompense les mérites distingués, militaires ou civils, rendus à la nation française. Il remplace d'anciens ordres ministériels et coloniaux : le Mérite Social, le Mérite Commercial, le Mérite Artisanal, le Mérite Postal, le Mérite Civil, le Mérite Combattant, le Mérite Saharien etc...
Selon l’ordre de préséance, l’Ordre National du Mérite se place en quatrième position après la Légion d’Honneur, l’Ordre de la Libération, et la Médaille Militaire et avant toutes les autres décorations.
L’Ordre National du Mérite comprend :
3 grades : Chevalier, Officier, Commandeur.
2 dignités : Grand-Officier, Grand-Croix.
La nomination dans l'ordre national du Mérite peut se faire par proposition ministérielle ainsi que par la procédure d'initiative citoyenne.
Pour les ressortissants français, les contingents de croix de l'ordre national du Mérite pour la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2026, sont fixés à 4 545 croix par le décret 2024-263 du 25 mars 2024, soit :
À titre civil À titre militaire
- 2 290 chevaliers 1 263 chevaliers
- 485 officiers 335 officiers
- 95 commandeurs 60 commandeurs
- 7 grands officiers 5 grands officiers
- 3 grand’ croix 2 grand’ croix
Total 2 880 croix. Total 1 665 croix
Peuvent adhérer à l’ANM ONM, les personnes nommées dans l’Ordre et qui y ont pris rang à la suite de la remise des insignes. Ce sont des Membres Titulaires.
Des personnes ayant un intérêt certain pour l’Association, peuvent adhérer à titre de Membre Sympathisant, sous réserve de l’approbation du comité de section et de remplir l'une des conditions suivantes :
- Descendant au 1er degré du membre titulaire de l’ANMONM décédé
- Porte-drapeau section
- Titulaire de l’ONM étranger (Joindre copie du diplôme)
- Donateur
Seules exceptions : le conjoint survivant d’un membre titulaire, ou survivant d’un membre titulaire lié par un pacte civil de solidarité sont des membres de droit.
Ses missions sont :
- Contribuer au rayonnement de l’ordre
- Renforcer les liens de solidarité et pratiquer l’entraide individuelle et collective sous force morale et matérielle
- Participer au devoir de mémoire et encourager sa pratique
- Maintenir et développer les valeurs morales et civiques
- Développer et fortifier les engagements chez les jeunes : Citoyenneté-Civisme-Civilité
L’ANMONM (association nationale) regroupe 25 232 adhérents, auprès de 135 sections dont 101 en métropole, départements et territoires d’Outre-mer et 34 à l’étranger.
Si vous souhaitez visiter l'une des sections, et voir les informations correspondantes, tapez anmonm.org sur un moteur de recherche, d’un navigateur de votre choix, puis choisissez une section.
Bonne visite à tous !
Historique de la section ANMONM 12 - AVEYRON
Monsieur Robert TAUSSAT, président de l’ANMOM 12 de 1982 à 2015
Fils unique né de l’union de Jean-Camille Taussat et de Marie-Antoinnette Couteau, Robert Taussat est né à Talence le 24 juin 1920. Il a été un bon élève, obéissant à ses maîtres et à ses parents.
En 1939, à 19 ans, il épouse Bernadette Pennacchioni. Ils eurent trois garçons : Jean, Marc et Alain. Ce bonheur fut brisé à trois reprises. Son fils aîné, Jean, né en 1943, étudiant en astronomie, décède accidentellement à 22 ans ; le second, Marc, né en 1947, docteur en chirurgie dentaire, son « meilleur ami », décède en 2003 lors d’un accident d’avion dont les Aveyronnais se souviennent. Bernadette l’a quitté à la suite d’une longue maladie, en 2001.
De 1939 à 1949, il choisit l’enseignement et ne s’accommode pas très bien de cette drôle de guerre. Instituteur, c’est le STO, travail obligatoire, qui l’amène à Hanovre où il connaît le travail en usine ; il profite d’une permission pour faire quelques petits actes de résistance. Il reprit l’enseignement, mais il préféra rejoindre, comme contrôleur, la CAF de la Gironde. De Vesoul, en passant par Châteauroux, il arrive le 1er novembre 1958 à Rodez.
Deux ans plus tard, il fut conjointement chargé de la direction de l’URSSAF. Il exerça cette double fonction jusqu’en 1959, date à laquelle il assuma les mêmes responsabilités dans le Tarn jusqu’en 1980.
Durant ses activités à Albi, Robert Taussat, admis dans l’ordre national du Mérite en 1972, créait en 1977 la section de l’ANMONM du Tarn. Peu après son arrivée en Aveyron, il créa la section de ce département en 1981 dont il a été président en 1982 jusqu’en mars 2015.
Pendant 33 ans, il anima la section de l’Aveyron avec un esprit d’altruisme et d’amitié qu’il considérait comme « la poursuite de l’œuvre civique et patriotique à laquelle il s’était dévoué dans l’exercice de ses activités professionnelles, familiales et sociales. » Il fut également vice-président de l’association nationale
Parallèlement, il s’intéressa au bouillonnement intellectuel qui agitait alors la génération de la guerre. Membre du comité directeur et président d’honneur de la Société Jules Verne depuis 1936, il a été membre du conseil d’administration de l’association nationale « Jeunesses littéraires de France » de 1955 à 1959, vice-président du conseil d’administration du Centre européen d’art et de civilisation médiévale de Conques en 1994, vice-président du Conservatoire du Larzac et des Cités Templières de 1995 à 1997.
S’il a écrit des ouvrages qui font référence sur Rodez et l’Aveyron, dont un (Sept siècles autour de la cathédrale) pour lequel il reçut le prix Eugène Carrière de l’Académie française en 1993, Robert Taussat, fut aussi président de la Société des lettres de l’Aveyron, de 1984 à 2004. À ce titre, il aura un engagement déterminant dans la réouverture du Musée Fenaille et l’acquisition des statues-menhirs.
Robert Taussat est titulaire de hautes distinctions : officier de l’ordre des Arts et des Lettres, chevalier de la Légion d’honneur, officier des Palmes académiques et commandeur de l’Ordre national du Mérite. Outre de très nombreux articles, nouvelles et textes de conférences, il est l’auteur de six ouvrages (romans, biographies et essais). Son maître livre reste sans doute Sept siècles autour de la cathédrale de Rodez : publié aux Éditions du Rouergue en 1992, il fut couronné par l’Académie française. Enfin, comment ne pas citer Rodez, un nom, une rue, publié en 1998 aux bons soins de la Société des lettres de l’Aveyron. « Cet ouvrage, écrivait-il alors, n’a d’autre but que de rappeler la mémoire de ces Aveyronnais disparus qui furent jadis ou naguère honorés, et que la cendre du temps avait ensevelis. (…) Personnages éminents ou modestes bienfaiteurs, tous ont apporté leur pierre à l’édification de notre Aveyron moderne… »
Le samedi 25 mars 2023, sur l’avenue Victor-Hugo à Rodez un hommage a été rendu à Monsieur Robert Taussat par le dévoilement d’une plaque au nom de "Robert Taussat", en présence de Monsieur Charles Giusti, préfet de l’Aveyron, de Monsieur Christian Tessèdre, maire de Rodez, avec notamment les prises de paroles successives du président du Département Arnaud Viala, de l’ancien vice-président national de l’ANMONM Gérard Elbaz, absent, (par la bouche de Claude Seillier, président de l’ANMONM 12, et de Régine Taussat, adjointe au maire de Rodez, belle-fille de Monsieur Robert Taussat et membre du comité de l’ANMONM 12.
